mercredi 30 janvier 2008

Victoire Grenobloise

29/01/08 23h02!
Youpi !!!! Yes!!!!!

Nous sommes allés supportés notre équipe de hockey les "BDL" qui ont mangé les ducs D'Angers.. un Beau spectacle... 8-5 !
En route pour la finale de la coupe de France à Paris-Bercy !

Demain résumé du match et photos !

Bonne nuit !


**************************************************
30/01/08
**************************************************



Voici le résumé de ce superbe spectacle...

resumé:
Ce soir rien ne pouvait arrêter les BDL dans leur arène de Pôle Sud.
Un public uni d’une seule voix derrière son équipe, un engagement sans faille, des gestes magiques… tout était réuni !

Après un début de rencontre "tonitruant" avec 2 buts en moins de 5 minutes de jeu (Jimmy LINDSTRÖM et Christophe TARTARI à 1’57 et à 4’09) les BDL connaissaient ensuite une période de doute.
Les Ducs revenaient à la marque avec Nicolas DESHAIES (#17) et Sami SALONEN (#24) puis prenaient même l’avantage avec Matias METSARANTA (#15) avant la fin de la première période.
Grenoble 2 – Angers 3.

Mais les BDL sortaient du vestiaire avec la "rage au ventre" !Les hommes de Mats LUSTH se transcendaient et imposaient alors leur puissance avec ce soupçon de génie qui fait la différence. Mikaël PETTERSSON (#22), Damien FLEURY (#10), Martin MASA (#28) et Baptiste AMAR (#5) étaient les artisans de cette rébellion grenobloise.
Fin du second tiers : Grenoble 6 – Angers 4.


Les Champions de France en titre maintenaient le rythme sans rien lâcher. Johan FORSANDER (#26) ouvert au menton puis Christophe TARTARI (#73) (pour la seconde fois de la soirée) confortaient leur avance à 52’02 et à 53’39.

Le dernier sursaut d’orgueil des Ducs n’y faisait rien, les Grenoblois voulaient leur billet pour Bercy et personne ne pouvait s’y opposer.
Et un "on est en finale" venait clôturer cette magnifique soirée…


Score finale : Grenoble 8 – Angers 5.

Les BDL retrouveront les Dragons de Rouen, dimanche 17 février à Bercy pour la Finale de la Coupe de France.

Deux equipes en tête du championnat.. un Beau match et un beau spectacle..
Tous derrière nos hockeyeurs !

Photos (site officiel)






dimanche 27 janvier 2008

Crêpes en Folie !

Le 2 Février approche ....

Tous à vos poêles, la Chandeleur est le moment propice pour montrer vos talents culinaires... et artistiques !
Goinfrons-nous (ce jour là, c’est permis, si, si…) sans oublier la petite pièce dans la main, bien sûr, histoire d'être riche et puis c'est tout !!

Astuces pour reussir ses crêpes !
Pour des crêpes plus légères : vous pouvez remplacer le lait par de la bière ordinaire. De l’eau ou un mélange moitié eau-moitié lait. Pour encore plus de légèreté, vous pouvez aussi batte le blanc de l’un des œufs et l’incorporer à la pâte.

Pour éviter de trop graisser votre poêle : versez de l’huile dans un bol et avec du papier absorbant plié ou une grosse boule de coton, trempez puis passez-le sur la poêle (à l’aide d’une pince pour ne pas vous brûler).

Pour des crêpes sans grumeaux : utilisez une farine fluide et surtout, ajoutez le lait à la dernière minute, petit à petit. Sinon, en dernier recours, passez-la au mixer à soupe.
Pour parfumer vos crêpes de manière originale : ajoutez de la fleur d’oranger, les graines de gousses de vanille, des zestes d’agrumes ou encore des eux-de-vie parfumées.


Mémo pour faire ses crêpes !



Mes crepes préferées sont surtout les crêpes sucrées.. Nutella et sirop d'érable.. Miam !






liens pour différentes recettes de crepes salées et sucrées :
http://www.marmiton.org/recettes/selection_chandeleur.cfm
http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/magazine/dossier/0501crepes/index.shtml
http://www.cuisineaz.com/Categories/Desserts/Crepes-et-gaufres-165.aspx

à vos poêles !



Double Impact-Victoire des BDL-



Samedi soir, nous sommes allés supportés notre équipe de hockey...
La fin de saison approche à grand pas, ainsi que les play-offs..
Les matches qui viennent sont très importants et samedi soir, ils nous ont offert un beau spectacle, très tendu quand même !
26-01-2008
Résumé de match :
Les Brûleurs de Loups se sont imposés 2 à 1 face aux Ducs d'Angers au cours de la 22ème journée de Ligue Magnus.
Une grande rencontre s'annonçait, face aux Ducs d'Angers juste devant Grenoble au classement.
Le match commençait fort, les deux équipes se testaient à travers de nombreuses offensives, sans qu'aucunes d'elles ne soient concrétisées.
Fin du premier tiers : Grenoble 0 - Angers 0.

En début de seconde période (23'55"), les grenoblois et plus particulièrement Martin MASA allait ouvrir la marque : Martin MASA (#28) à l'entrée de la zone d'attaque grenobloise recevait un palet de pleine face puis le reprenait et partait défier le portier angevin.
La rondelle glissait alors lentement entre les bottes de Ville KOIVULA (#30) jusqu'à dépasser la ligne de but.
Fin du second tiers temps : Grenoble 1 - Angers 0.
Angers bien décidé à écraser une nouvelle fois ces isèrois, allait de plus en plus presser.
Ainsi à 46'30" et suite à un mauvais dégagement de la défense grenobloise, Tomas BALUCH (#56) interceptait le palet en zone offensive et tirait en pleine lucarne.
Angers venait d'égaliser, tout était à refaire.
Grenoble bien décidé à se venger des précédentes défaites face à ces même Ducs, allait reprendre l'avantage à 50'09" suite à un énorme cafouillage devant la cage angevine.
Le but était alors marqué par Damien FLEURY (#10) assisté de Kévin HECQUEFEUILLE (#14).
Score final : Grenoble 2 - Angers 1.

On notera les belles prestations d'Eddy FERHI (#1), Sacha TREILLE (#77) du côté grenoblois et de Ville KOIVULA (#30) du côté angevin.

Les BDL vous donne rendez-vous mardi prochain où il seront confrontés à ces mêmes Ducs mais cette fois-ci en 1/2 finale de la Coupe de France, pour une place pour Bercy !!

Photos du match :site des BDL


samedi 26 janvier 2008

Restaurant-coup de coeur

Hier soir avec des amis, pour feter un anniversaire , nou sommes allées dans un resto Libanais "Le Mezzé", une découverte pour le palais , un endroit à tester d'urgence...
16, Rue Gabriel Péri
38000
Grenoble

L'essence même du Liban
Cet établissement est le restaurant libanais par excellence : tout y respire l'Orient, de la nourriture dans votre assiette accompagnée de vins comme le Château Kefraya, au décor typique aux tonalités jaunes et orangées, en passant par la musique traditionnelle diffusée.
L'accueil est chaleureux : il règne un esprit de famille et de convivialité, de partages. Déambulant entre les tables, le patron vous indique la meilleure façon de déguster tel et tel met, vous donne le nom des épices utilisées pour chacun d'entre eux et vous explique comment faire votre choix parmi les quelques 40 plats de la carte.Une des formules proposées est d'ailleurs un assortiment de 8 plats aux saveurs subtiles, pour vous faire découvrir toute la diversité de la cuisine libanaise.
Le Mezzé se prête merveilleusement aux réceptions, anniversaires et autres événements d'entreprise et propose, pour ces occasions, l'intervention d'une danseuse du ventre au cours du repas.
De quoi transporter les convives dans une ambiance digne des 1001 nuits.
mon avis : Un lieu enchanteur **
A essayer au moins, une fois on y mange très bien !!
Nous avons pris le Mezzé, un assortiment de plats aux saveurs divines, riches en épices, ce fut un délice du palais et en dessert pour terminer, les patisseries accompagnées d'un flan de coco-rose agrémenté de menthe.. et pour finir un petit digestif offert par le patron !!!

mardi 22 janvier 2008

Coup de Coeur Spectacle

J'ai vu le "One Man Show " de Stéphane Rousseau en DVD ce week-end...

Sa Bio :
Stéphane Rousseau (né le 17 septembre 1966 est un humoriste et comédien Canadien (Québec) Il présente souvent le festival Juste pour rire aux côtés de Franck Dubosc.
1987, il entame une carrière d'animateur de radio.
1991, il obtient des records d'écoute pour son émission en tant qu'animateur vedette de CKMF. C'est également l'année de son premier essai au Festival Juste pour rire à Montréal.

Il y obtient son premier succès.
1992 : Premier spectacle solo. En deux ans de présentation, 269 représentations dans 50 villes devant plus de 300 000 spectateurs.
1993 : Il reçoit le prix Félix pour le meilleur spectacle d'humour.
1994 : Billet double de platine (équivalent à un double disque de platine, mais pour l'humour).

Il joue à guichet fermé au Théâtre du forum de Montréal devant plus de 8 000 personnes.
1995 : C'est l'année de son second spectacle Drôle de Stéphane Rousseau.
1999 : Troisième spectacle au Théâtre St-Denis de Montréal.
2001 : L'Association des professionnels de l'industrie de l'humour lui décerne deux Prix Olivier dans les catégories Performance scénique de l'année et Spectacle le plus populaire.
2001 : Les 2, 3 et 4 mai et ensuite à partir du 19 septembre, il est au Bataclan à Paris pour une série de spectacles.
2005 : Il termine la tournée de son nouveau spectacle au Québec et il est actuellement en tournée dans toute la France.
2006 : Il est au Bataclan à Paris du 17 janvier 2006 au 25 février 2006.
2006 / 2007 : Du 30 novembre 2006 au 6 janvier
2007 Prolongation au Bataclan Février
2007 : tournage de Modern Love avec comme partenaire Alexandra Lamy Début mars : reprise de sa tournée et passage en Belgique. 1er avril
2007 : il anime avec Franck Dubosc la nuit des duos De retour dans son Québec natal à partir du 20 avril pour présenter son nouveau spectacle.
2007 : Choisi homme de l'année par le magazine Elle Québec
2007 : Sortie de son DVD"One man show", spectacle enregistré au Bataclan.
2008: encore en spectacle à Paris et tournée en france, janvier, fevrier, mars...
Il a présenté cinq fois en duo avec Franck Dubosc le gala Juste pour rire.


site de l'humoriste : http://www.stephanerousseau.net/
http://www.hahaha.com/microsite/StéphaneRousseau/StéphaneRousseau

Pour info : du 5 Fevrier au 10 Fevrier à L'Olympia à Paris et en tournée.. il passe dans notre région... le 14 Février à Grenoble..

Petite vidéo :

Dans le rôle de Rico, le dragueur...


Mon avis : *** Très bon Humoriste

Ah ces Québécois !!

On les aime, y a pas à dire ! Stéphane Rousseau, que je ne connaissais pas plus que cela (à part avec son complice Dubosc au festival Juste pour Rire, en tenue string léopard...)

Il m'a beaucoup fait rire, et même un peu ému aux rappels avec son sketch sur sa vieille et adorable tante (c'est très québécois de vous présenter sa famille...).

Il a une voix extraordinaire, ses textes (apparemment adaptés au public français par Franck Dubosc) sont excellents, et son accent, bien que maîtrisé, vous rappelle sans conteste de formidables moments passés chez nos lointains cousins d'outre-atlantique..

Je ne dirais qu'une chose, si vous êtes fan de l'humour Franck Dubosc et si Stéphane Rousseau passe chez vous, allez-y vous ne le regretterez pas ou regardez ce DVD

dimanche 20 janvier 2008

Cuisine entre amis

Voici une recette que j'ai fait pour une soirée très sympa entre amis : ils ont adoré !!
a essayer d'urgence





Poulet Curry/coco/ et riz à la vietnamienne...

Ingrédients :
6 beaux blancs de poulet
4 cs de pâte ou poudre de curry
8 cs de lait de coco
200g d'oignons
1 pomme
1 banane( j'ai remplacé par 2cs de "chutney-mangue"
accompagnement du riz (cuisson à la vietnamienne dit "gluant")
Riz basmati ou riz vietnam de préférence

Recette :

1. Faites revenir à feu vif les oignons émincés dans une poêle avec de l'huile
2. Ajoutez le poulet coupé en dés et faites-le doré sur ses faces
3. Ajoutez le curry et le lait de coco et laissez cuire 5 minutes
4. Rajoutez 1/4 de litre d'eau, la pomme et le chutney-mangue. Salez et poivrez
5. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 30mn
6. Préparer le riz (cuisson à la vietnamienne)

prenez du riz parfumé, preference vietnam..ou du riz basmati
Versez un volume de riz (pour 2 personnes:125g ) dans un 1,5 volume d'eau bouillante salée et épicée (curry, coriandre)
Portez à ébulition
Dès que l'eau bout, couvrez hermétiquement en intercalant une feuille d'aluminium entre le couvercle et la casserole.
Laissez cuire à feu très doux pendant 10 min sans découvrir.
Arrêtez le feu et laissez reposer 5 mn à couvert.
Remuez le riz avec une fourchette pour bien détacher les grains et servez !
7. Servez
Bon appetit !

Conseils :Le curry est encore meilleur s'il est préparé la veille et réchauffé
Vous pouvez également servir le curry avec de la poudre de coco
Anedocte : vous pouvez aussi manger le poulet avec des pates fraîches (fetucini), c'est délicieux ! (Testé ce midi avec les reste !)
Vin conseillé : un Tavel


recette du site : la boite à recettes de http://www.aufeminin.com/

vendredi 18 janvier 2008

Les survivants

Une nouvelle capsule (un sketch en français) des" tete à claqueTv" qui nous vient du québec... on en redemande !
A mourir de rire...
leur site pour voir pleins de videos.. et tous les dimanches à 14h sur canal+..
mon preférée ceux de l'oncle Sam et le pilote d'avion...
http://www.tetesaclaques.tv/
Bon week end ! vive le Willy Waller, lcd Showel, les ti-papoutes...

dimanche 13 janvier 2008

Quizz-Portrait Chinois-




Et vous? quelle est votre portrait chinois j'attends vos réponses !


Bon dimanche sous le soleil grenoblois !


Si j'étais un fruit: une Fraise


Si j'etais un phénomène naturel: un cyclone


si j'étais un animal: l'amie des marmottes


si j'étais un oiseau: la pie bavarde


si j'étais un insecte: moustique tout petit et ça gratte ( je joue à l'intello)


si j'etais un acteur: mon coeur balance pour les yeux de Jude law.. et le charme de Brad Pitt...

si j'etais un site internet :pleins.. en premier lieu.. notre blog

si j'etais un sport: hockey sur glace dans la peau d'un attaquant...

si j'etais un chanteur: Josh Groban pour avoir sa belle voix...

si j'etais un des 7 péches capitaux: la gourmandise

si j'etais une boisson: la clairette bien sur

si j'etais un plat: un dessert sucré"vanilkove rolicky", petite gourmandise sucré- vanillé

si j'etais une épice: piment, j'essaie d'en mettre tous les jours dans ma vie

si j'etais une glace : chocolat

si j'etais une friandise: bonbons haribo

si j'etais une ville : Praha, la ville aux 100 clochers ou plane un nuage de mystère et un charme mystérieux...

si j'etais un objet: un ordinateur...

si j'etait un endroit du corps: censuré

si j'etais un film:"Dirty Dancing "pour un lap dance avec Patrick...

si j'etais un comique: Stephane Rousseau, le beau québecois, notre Caribou!

si j'etais un jour de la semaine : vendredi, enfin le week-end !

si j'etais une chanson: Mon paradis
un peu de paroles...

"Viens chez moi te mettre à l'abri
On ira sous les draps écouter la pluie
Viens chez moi te mettre à l'abri
Voir mon paradis Voir mon paradis"


si j'etais un personnage historique: Cléopatre

si j'etais un mot : ca sera "Amour" parce que là est le secret du bonheur…

si j'etais un chiffre : 24

si j'etais une pierre précieuse : tourmaline rose

si j'etais un pays :Mexique, lieu où j'aimerais aller

si j'etais une saison: le printemps...

Hockey en force

Hier soir, Samedi 12 Janvier, nous sommes allés supportés notre équipe de Hockey pour un match de championnat face aux dauphins d'Epinal...

Match très tendue et stressant pour nous les spectateurs... mais un beau spectacle et merci à tous nos hockeyeurs !!



Resumé :

100 ème victoire à Pole Sud !!!
Les BDL ont décroché ce soir leur 100ème succès à Pôle Sud, mais non sans mal
Annoncée comme une rencontre piège pour les Champions en titre, la 20ème journée de la Ligue Magnus a tenu toutes ses promesses.Les Grenoblois entamaient la partie de belle manière.

Les BDL imposaient leur jeu et mettaient sous pression le gardien spinalien sans pour autant ouvrir la marque.
Il faudra attendre la 24ème minute du temps règlementaire pour voir l’ouverture du score, mais côté Epinal : Michal PETRAK (#40) bien servi par Guillaume CHASSARD (#77) arrivait à tromper Eddy FERHI (#1).

9 minutes plus tard, suite à un shoot du capitaine, Baptiste AMAR (#5), le jeune numéro 10 des BDL, Damien FLEURY (#10), concrétisait un rebond et permettait aux BDL de revenir à la marque.

Les Spinaliens ne baissaient pas les bras pour autant. Michal PETRAK (#40) récidivait en attaque et portait le score à 2-1 pour les visiteurs à la fin du second tiers.
Les Isèrois n’avaient donc plus qu’un tiers pour "renverser la vapeur".
Ce sera chose faite ! Christophe TARTARI (#73) à deux reprises et Ludek BROZ (#19) offraient cette 100ème victoire aux 3300 specateurs de Pôle Sud.

Score final : Grenoble 5 – Epinal 2.


Photos du match (site officiel )






mardi 8 janvier 2008

Music-Stanislas, l'enchanteur...

Mon coup de coeur musicale en ce début d'année 2008, cette artiste "Stanislas

j'adore sa voix.. ses mélodies nous transportent dans le monde des voyages ,pleins de poésie et du rêve à écouter d'urgence...


Stanislas évolue sur un fil.
Equilibre instable entre classique et pop, nourri d’influences contrastées, alliant exubérance et intimité, allégresse et sanglots étouffés.
"Tu seras parfaitement équilibré quand tu seras mort" lui répétait son professeur de direction d'orchestre.
A 3 ans, il commence à apprendre la musique, et curieusement il a bien davantage de goût pour le solfège que pour l'instrument.
La musique sera toujours pour lui une idée, un moyen de s'exprimer, plutôt qu'une fin en soi. A 12 ans, il chante à l'Opéra de Paris aux côtés de Pavarotti ; à 15, il compose ses premières chansons. Que faire après le bac ? Il devient chef d'orchestre, autant par hasard que par chance. "Après tout que puis-je faire d'autre?" se dit-il.
Il suit son mentor dans les méandres du classique, et devient ainsi Chef d'orchestre-associé de l'Orchestre de l’Opéra de Massy et professeur de direction d'orchestre à L'Ecole Normale de Musique de Paris. Chef d'orchestre atypique puisque le goût des chansons le rattrape.
La rencontre amicale avec Calogero sera déterminante. Sur son conseil, il se replonge dans la pop.
D’abord arrangeur de cordes (Céline Dion, Charles Aznavour, Kool Shen, Calogero, etc…) puis réalisateur, il se met à écrire des chansons pour les autres (Natasha St Pier, Daniel Levi, Les Electrochocs pour Calogero) avant d’écrire pour lui-même, toujours suivi en édition par Pascal Obispo.
Avec Gioacchino, frère de Calo, il fonde Pure Orchestra, groupe de pop à tendance dance-floor (Universal-Mercury), qui fera les 1ere parties de Calogero à l'Olympia notamment.
Ils se séparent en 2005.
Stanislas continue alors en solo et en français, grâce à l'intervention énergique de Thibaud, son frère de producteur.
Il écrit des chansons à son image, à la fois équilibrées et instables, virevoltantes, sans age, toujours sincères. L'orchestre "Paris Pop Orchestra », qu'il fonde en 2006, sera la passerelle qui lui permettra de passer d’un monde à l’autre.
Des chansons ouvertes, le souci de la note juste, les pleurs récurrents d'amours perdues, dans la lumière matinale, parfois glaçante, d'une vieille église...Stravinsky, Ravel, Brahms, A-ha, Prefab Sprout et Simple Minds…
La douce schizophrénie que provoquent ces influences si singulières offre aux chansons de Stanislas un parfum étrange et parfois envoûtant.
Un équilibre instable qui donne envie de goûter au vertige du funambule…

son site : http://www.myspace.com/stanislaslequilibreinstable http://stanislasmusic.artistes.universalmusic.fr/

son clip :" le manège"






dimanche 6 janvier 2008

Le jour des Galettes




Le premier dimanche du mois de Janvier, c'est l'Epiphanie.
La tradition veut que l'on partage une galette des rois. Dans cette galette, il y a une fève cachée et celui/celle qui la trouve devient roi ou reine. On lui pose une couronne sur la tête et il/elle peut en profiter toute la journée.


Tout savoir sur cette Fête ....


La fête de l'épiphanie ou fête des rois


A l’époque des Romains, on fêtait les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et chacun avait le droit de faire ce qu’il voulait.

C’est à ce moment là qu’est venue la tradition d’envoyer des gâteaux à ses amis.
Sous l’Ancien Régime, on appela ça ‘le gâteau des rois’ car on le donnait au même moment que sa redevance (comme les impôts) et il fallait en offrir un à son seigneur.


En 1801, on a décidé que la date de l’épiphanie (qui signifie ‘apparition’) serait le 6 janvier.
L'Épiphanie, ou fête des rois, commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter des présents à l'enfant Jésus : de la myrrhe, de l’encens et de l’or.
Pour trouver leur chemin jusqu'à la crèche, les mages ont suivi une étoile plus brillante que toutes les autres.

C’est ce qui les a guidés et on l’appelle l’étoile du berger.
Aujourd’hui, la tradition veut que pour le ‘Jour des rois’, on partage un gâteau appelé galette. Selon la région, il s’agit soit d’un gâteau feuilleté soit d’un gâteau brioché.

On a le choix entre :
la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre
En Provence,
la brioche, toujours ronde mais fourrée aux fruits confits
La galette, assez rare aujourd'hui, dite "sèche", simple pâte feuilletée sucrée
La
galette feuilletée fourrée de frangipane, sorte de crème d'amande inventée par Frangipani, beau saucier florentin.
Dans cette galette est dissimulée une fève. Celui qui mange la part contenant la fève est déclaré roi. La coutume veut que le plus jeune de la famille se glisse sous la table pour désigner qui aura quelle part.

Ainsi, personne ne peut tricher. On pose une couronne sur la tête du roi qui doit alors choisir sa reine (ou le contraire).
Dans certaines familles, on laisse de côté la "part du pauvre" ou celle du Bon Dieu, offerte le plus souvent au visiteur imprévu.


Une légende....


Une légende raconte que la fève serait née le jour ou
Peau d’Ane avait oublié sa bague dans un gâteau destiné au prince.


voici le fameaux conte...

Peau d'ane de Charles Perrault....


Il était une fois un roi si grand, si aimé de ses peuples, si respecté de tous ses voisins et de ses alliés, qu'on pouvait dire qu'il était le plus heureux de tous les monarques.

Son bonheur était encore confirmé par le choix qu'il avait fait d'une princesse aussi belle que vertueuse ; et ces heureux époux vivaient dans une union parfaite.

De leur mariage était née une fille, douée de tant de grâce et de charmes, qu'ils ne regrettaient pas de n'avoir pas une plus ample lignée.

La magnificence, le goût et l'abondance régnaient dans son palais ; les ministres étaient sages et habiles ; les courtisans, vertueux et attachés ; les domestiques, fidèles et laborieux ; les écuries, vastes et remplies des plus beaux chevaux du monde, couverts de riches caparaçons : mais ce qui étonnait les étrangers qui venaient admirer ces belles écuries, c'est qu'au lieu le plus apparent un maître d'âne étalait de longues et grandes oreilles.

Ce n'était pas par fantaisie, mais avec raison, que le roi lui avait donné une place particulière et distinguée. Les vertus de ce rare animal méritaient cette distinction, puisque la nature l'avait formé si extraordinaire, que sa litière, au lieu d'être malpropre, était couverte, tous les matins, avec profusion, de beaux écus au soleil, et de louis d'or de toute espèce, qu'on allait recueillir à son réveil.

Or, comme les vicissitudes de la vie s'étendent aussi bien sur les rois que sur les sujets, et que toujours les biens sont mêlés de quelques maux, le ciel permit que la reine fût tout à coup attaquée d'une âpre maladie, pour laquelle, malgré la science et l'habileté des médecins, on ne put trouver aucun secours.

La désolation fut générale.

Le roi, sensible et amoureux, malgré le proverbe fameux qui dit que le mariage est le tombeau de l'amour, s'affligeait sans modération, faisait des voeux ardents à tous les temples de son royaume, offrait sa vie pour celle d'une épouse si chère, mais les dieux et les fées étaient invoqués en vain. La reine, sentant sa dernière heure approcher, dit à son époux qui fondait en larmes:

- Trouvez bon, avant que je meure, que j'exige une chose de vous : C'est que s'il vous prenait envie de vous remarier...

A ces mots, le roi fit des cris pitoyables, prit les mains de sa femme, les baigna de pleurs, et, l'assurant qu'il était superflu de lui parler d'un second mariage : Non, non, dit-il enfin, ma chère reine, parlez moi plutôt de vous suivre.

L'État, reprit la reine avec une fermeté qui augmentait les regrets de ce prince, l'État doit exiger des successeurs, et, comme je ne vous ai donné qu'une fille, vous pressait d'avoir des fils qui vous ressemblent : mais je vous demande instamment, par tout l'amour que vous avez eu pour moi, de ne céder à l'empressement de vos peuples que lorsque vous aurez trouvé une princesse plus belle et mieux faite que moi ; j'en veux votre serment, et alors je mourrai contente.

On présume que la reine, qui ne manquait pas d'amour-propre, avait exigé ce serment, ne croyant pas qu'il fût au monde personne qui pût l'égaler, pensant bien que c'était s'assurer que le roi ne se remarierait jamais.

Enfin elle mourut.

Jamais mari ne fit tant de vacarme : pleurer, sangloter jour et nuit, menus droits du veuvage, furent son unique occupation.

Les grandes douleurs ne durent pas.

D'ailleurs, les grands de l'État s'assemblèrent, et vinrent en corps prier le roi de se remarier. Cette première proposition lui parut dure, et lui fit répandre de nouvelles larmes.

Il allégua le serment qu'il avait fait à la reine, défiant tous ses conseillers de pouvoir trouver une princesse plus belle et mieux faite que feu sa femme, pensant que cela était impossible.


Mais le conseil traita de babiole une telle promesse et dit qu'il importait peu de la beauté, pourvu qu'une reine fût vertueuse ; que l'État demandait des princes pour son repos et sa tranquillité ; qu'à la vérité, l'Infante avait toutes les qualités requises pour faire une grande reine, mais qu'il fallait lui choisir un époux ; et qu'alors ou cet étranger l'emmènerait chez lui, ou que, s'il régnait avec elle, ses enfants ne seraient plus réputés du même sang ; et que, n'y ayant point de prince de son nom, les peuples voisins pourraient lui susciter des guerres qui entraîneraient la ruine du royaume.

Le roi, frappé de ces considérations, promit qu'il songerait à les contenter.

Effectivement, il chercha, parmi les princesses à marier, qui serait celle qui pourrait lui convenir.

Chaque jour on lui apportait des portraits charmants, mais aucun n'avait les grâces de la feue reine : ainsi il ne se déterminait point.

Malheureusement il s'avisa de trouver que l'Infante surpassait encore de beaucoup la reine sa mère en esprit et en agréments.

Sa jeunesse, l'agréable fraîcheur de ce beau teint enflammèrent le roi d'un ton si violent, qu'il ne put le cacher à l'Infante, et il lui dit qu'il avait résolu de l'épouser, puisqu'elle seule pouvait le dégager de son serment.

La jeune princesse, remplie de vertu et de pudeur, pensa s'évanouir à cette horrible proposition.

Elle se jeta aux pieds du roi son père, et le conjura, avec toute la force qu'elle pût trouver dans son esprit, de ne la pas contraindre à commettre un tel crime.

Le roi, qui s'était mis en tête ce bizarre projet, avait consulté un vieux druide pour mettre la conscience de la princesse en repos. Ce druide, moins religieux qu'ambitieux, sacrifia, à l'honneur d'être confident d'un grand roi, l'intérêt et l'innocence et de la vertu, et s'insinua avec tant d'adresse dans l'esprit du roi, lui adoucit tellement le crime qu'il allait commettre, qu'il lui persuada même que c'était une oeuvre pie que d'épouser sa fille.

Ce prince, flatté par les discours de ce scélérat, l'embrassa et revint d'avec lui plus entêté que jamais dans son projet : il fit donc ordonner à l'Infante de se préparer à lui obéir.

La jeune princesse, outrée d'une vive douleur, n'imagina rien d'autre chose que d'aller trouver la Fée des Lilas, sa marraine.


Pour cet effet, elle partit la même nuit dans un joli cabriolet attelé d'un gros mouton qui savait tous les chemins. Elle y arriva heureusement.

La fée, qui aimait l'Infante, lui dit qu'elle savait tout ce qu'elle venait lui dire, mais qu'elle n'eût aucun souci, rien ne pouvant lui nuire si elle exécutait fidèlement ce qu'elle allait lui prescrire. - Car, ma chère enfant, lui dit-elle, ce serait une grande faute que d'épouser votre père, mais, sans le contredire, vous pouvez l'éviter: dites lui que, pour remplir une fantaisie que vous avez, il faut qu'il vous donne une robe de la couleur du temps ; jamais, avec tout son amour et son pouvoir, il ne pourra y parvenir.

La princesse remercia bien sa marraine ; et dès le lendemain matin, elle dit au roi son père ce que la fée lui avait conseillé, et protesta qu'on ne tirerait d'elle aucun aveu qu'elle n'eût une robe couleur du temps.

Le roi, ravi de l'espérance qu'elle lui donnait, assembla les plus fameux ouvriers, et leur commanda cette robe, sous la consigne que, s'ils ne pouvaient réussir, il les ferait tous pendre. Il n'eut pas le chagrin d'en venir à cette extrémité, dès le second jour ils apportèrent la robe si désirée.

D'empyrée n'est pas d'un plus beau bleu lorsqu'il est ceint de nuages d'or, que cette belle robe lorsqu'elle fut étalée. L'Infante en fut toute contrastée et ne savait comment se tirer d'embarras.

Le roi pressait la conclusion.

Il fallut recourir encore à la marraine, qui, étonnée de ce que son secret n'avait pas réussi', lui dit d'essayer d'en demander une de la couleur de la lune. Le roi, qui ne pouvait lui rien refuser, envoya chercher les plus habiles ouvriers, et leur commanda si expressément une robe couleur de la lune, qu'entre ordonner et apporter il n'y eut pas vingt-quatre heures...

L'Infante, plus charmée de cette superbe robe que des soins du roi son père, s'affligea immodérément lorsqu'elle fut avec ses femmes et sa nourrice.

La Fée des Lilas, qui savait tout, vint au secours de l'affligée princesse, et lui dit : - Ou je me trompe fort, ou je crois que, si vous demandez une robe couleur, du soleil, ou nous viendrons à bout de dégoûter le roi votre père, car jamais on ne pourra parvenir à faire une pareille robe, ou nous gagnerons au moins du temps.

L'Infante en convint, demanda la robe et l'amoureux roi donna, sans regret, tous les diamants et les rubis de sa couronne pour aider à ce superbe ouvrage, avec l'ordre de ne rien épargner pour rendre cette robe égale au soleil.

Aussi, dès qu'elle parût, tous ceux qui la virent déployée furent obligés de fermer les yeux, tant ils furent éblouis. C'est de ce temps que datent les lunettes vertes et les verres noirs.

Que devient l'Infante à cette vue ? jamais on n'avait rien vu de si beau et de si artistement ouvré.

Elle était confondue ; et sous prétexte d'avoir mal aux yeux, elle se retira dans sa chambre où la fée l'attendait, plus honteuse qu'on ne peut dire. Ce fut bien pis : car, en voyant la robe du soleil, elle devint rouge de colère.
- Oh ! pour le coup, ma fille, dit-elle à l'Infante, nous allons mettre l'indigne amour de votre père à une terrible épreuve.

Je le crois bien entêté de ce mariage qu'il croit si prochain, mais je pense qu'il sera un peu étourdi de la demande que je vous conseille de lui faire : C'est la peau de cet âne qu'il aime si passionnément, et qui fournit à toutes ses dépenses avec tant de profusion ; allez, et ne manquez pas de lui dire que vous désirez cette peau.

L'Infante, ravie de trouver encore un moyen d'éluder un mariage qu'elle détestait, et qui pensait en même temps que son père ne pourrait jamais se résoudre à sacrifier son âne, vint le trouver et lui exposa son désir pour la peau de ce bel animal.

Quoique le roi fût étonné de cette fantaisie, il ne balança pas à la satisfaire.

Le pauvre âne fut sacrifié, et la peau galamment apportée à l'Infante, qui, ne voyant plus aucun moyen d'éluder son malheur, s'allait désespérer, lorsque sa marraine accourut.

- Que faites vous, ma fille ? dit-elle, voyant la princesse déchirant ses cheveux et meurtrissant ses belles joues ; voici le moment le plus heureux de votre vie.


Enveloppez vous de cette peau, sortez de ce palais, et allez tant que la terre pourra vous porter: lorsqu'on sacrifie tout à la vertu, les dieux savent en récompenser.

Allez, j'aurai soin que votre toilette vous suive partout ; en quelque lieu que vous vous arrêtiez, votre cassette, où seront vos habits et vos bijoux, suivra vos pas sous terre ; et voici ma baguette que je vous donne : en frappant la terre, quand vous aurez besoin de cette cassette, elle paraîtra à vos yeux ; mais hâtez vous de partir, et ne tardez pas.


L'Infante embrassa mille fois sa marraine, la pria de ne pas l'abandonner, s'affubla de cette vilaine peau, après s'être barbouillée de suie de cheminée, et sortit de ce riche palais sans être reconnue de personne.

L'absence de l'Infante causa une grande rumeur.

Le roi, au désespoir, qui avait fait préparer une fête magnifique, était inconsolable.


Il fit partir plus de cent gendarmes et plus de mille mousquetaires pour aller à la recherche de sa fille ; mais la fée, qui la protégeait, la rendait invisible aux plus habiles recherches : ainsi il fallut bien s'en consoler.

Pendant ce temps, l'Infante cheminait.

Elle alla bien loin, encore plus loin, et cherchait partout une place ; mais quoique par charité on lui donnât à manger, on la trouvait si crasseuse que personne n'en voulait.

Cependant, elle entra dans une belle ville, à la porte de laquelle était une métairie, dont la fermière avait besoin d'un souillon pour laver les torchons, nettoyer les dindons et l'auge des cochons.

Cette femme, voyant cette voyageuse si malpropre, lui proposa d'entrer chez elle ; ce que l'Infante accepta de grand coeur, tant elle était lasse d'avoir tant marché.

On la mit dans un coin reculé de la cuisine, où elle fut, les premiers jours, en butte aux plaisanteries grossières de la valetaille, tant sa peau d'âne la rendait sale et dégoûtante.


Enfin, on s'y accoutuma ; d'ailleurs elle était si soigneuse de remplir ses devoirs, que la fermière la prit sous sa protection.

Elle conduisait les moutons, les faisait parquer au temps où il le fallait ; elle menait les dindons paître avec une telle intelligence, qu'il semblait qu'elle n'eût jamais fait autre chose: aussi tout fructifiait sous ses belles mains.

Un jour qu'assise près d'une claire fontaine, où elle déplorait souvent sa triste condition, elle s'avisa de s'y mirer, l'effroyable peau d'âne, qui faisait sa coiffure et son habillement, l'épouvanta.

Honteuse de cet ajustement, elle se décrassa le visage et les mains, qui devinrent plus blanches que l'ivoire, et son beau teint reprit sa fraîcheur naturelle. La joie de se trouver si belle lui donna envie de se baigner, ce qu'elle exécuta ; mais il lui fallut remettre son indigne peau pour retourner à la métairie. Heureusement, le lendemain était un jour de fête ; ainsi elle eut le loisir de tirer sa cassette, d'arranger sa toilette, de poudrer ses beaux cheveux, et de mettre sa belle robe couleur du temps. Sa chambre était si petite, que la queue de cette belle robe ne pouvait pas s'étendre. La belle princesse se mira et s'admira elle-même avec raison, si bien qu'elle résolut, pour se désennuyer, de mettre tour à tour ses belles robes, les fêtes et les dimanches ; ce qu'elle exécuta ponctuellement.


Elle mêlait des fleurs et des diamants dans ses beaux cheveux, avec un art admirable et souvent elle soupirait de n'avoir pour témoins de sa beauté que ses moutons et ses dindons, qui l'aimaient autant avec son horrible peau d'âne, dont on lui avait donné le nom dans cette ferme.

Un jour de fête, que Peau d'Ane avait mis la robe couleur du soleil, le fils du roi, à qui cette ferme appartenait, vint y descendre pour se reposer, en revenant de la chasse.


Ce prince était jeune, beau et admirablement bien fait, l'amour de son père et de la reine sa mère, adoré des peuples.

On offrit à ce jeune prince une collation champêtre, qu'il accepta ; puis il se mit à parcourir les basses-cours et tous les recoins.

En courant ainsi de lieu en lieu, il entra dans une sombre allée, au bout de laquelle il vit une porte fermée. La curiosité lui fit mettre l'oeil à la serrure ; mais que devint il en apercevant la princesse si belle et si richement vêtue, qu'à son air noble et modeste, il la prit pour une divinité.

L'impétuosité du sentiment qu'il éprouva dans ce moment l'aurait porté à enfoncer la porte, sans le respect que lui inspira cette ravissante personne.

Il sortit avec peine de cette allée sombre et obscure, mais ce fut pour s'informer qui était la personne qui demeurait dans cette petite chambre.


On lui répondit que c'était une souillon, qu'on nommait Peau d'Ane à cause de la peau dont elle s'habillait, et qu'elle était si sale et si crasseuse, que personne ne la regardait ni lui parlait et qu'on ne l'avait prise que par pitié, pour garder les moutons et les dindons.


Le prince, peu satisfait de cet éclaircissement, vit bien que ces gens grossiers n'en savaient pas davantage, et qu'il était inutile de les questionner.

Il revint au palais du roi son père, plus amoureux qu'on ne peut dire, ayant continuellement devant les yeux la belle image de cette divinité qu'il avait vue par le trou de la serrure.


Il se repentit de n'avoir pas heurté à la porte et se promit bien de n'y pas manquer une autre fois. Mais l'agitation de son sang, causée par l'ardeur de son amour, lui donna, dans la même nuit, une fièvre si terrible, que bientôt il fut réduit à l'extrémité.

La reine, sa mère, qui n'avait que lui d'enfant, se désespérait de ce que tous les remèdes étaient inutiles. Elle promettait en vain les plus grandes récompenses aux médecins ; ils y employèrent tout leur art, mais rien ne guérissait le prince.


Enfin, ils devinèrent qu'un mortel chagrin causait tout ce ravage ; ils en avertirent la reine, qui, toute pleine de tendresse pour son fils, vint le conjurer de dire la cause de son mal et que, quand il s'agirait de lui céder la couronne, le roi son père descendrait de son trône sans regret, pour l'y faire monter ; que s'il désirait quelque princesse, quand même on serait en guerre avec le roi son père, et qu'on eût de justes sujets pour s'en plaindre, on sacrifierait tout pour obtenir ce qu'il désirait ; mais qu'elle le conjurait de ne pas se laisser mourir, puisque de sa vie dépendait la leur. La reine n'acheva pas ce touchant discours sans mouiller le visage du prince d'un torrent de larmes.

- Madame, lui dit enfin le prince avec une voix très faible, je ne suis pas assez dénaturé pour désirer la couronne de mon père ; plaise au ciel qu'il vive de longues années, et qu'il veuille bien que je sois longtemps le plus fidèle et le plus respectueux de ses sujets.

Quant aux princesses que vous m'offrez, je n'ai point encore pensé à me marier et vous pensez bien que, soumis comme je le suis à vos volontés, je vous obéirai toujours, quoi qu'il m'en coûte. - Ah, mon fils, reprit la reine, rien ne me coûtera pour te sauver la vie, mais, mon cher fils, sauve la mienne et celle du roi ton père en me déclarant ce que tu désires et sois bien assuré qu'il te sera accordé.


- Eh bien, madame, dit-il, puisqu'il faut vous déclarer ma pensée, je vais vous obéir ; je me ferais un crime de mettre en danger deux êtres qui me sont si chers.

- Oui, ma mère, je désire que Peau d'Ane me fasse un gâteau, et que, dès qu'il sera fait, on me l'apporte. La reine, étonnée de ce nom bizarre, demanda qui était cette Peau d'Ane.

- C'est, Madame, reprit un de ses officiers qui par hasard avait vu cette fille, c'est la plus vilaine bête après le loup ; une peau noire, une crasseuse qui loge dans votre métairie et qui garde vos dindons.


- N'importe, dit la reine : mon fils, au retour de la chasse, a peut-être mangé de sa pâtisserie ; c'est une fantaisie de malade ; en un mot, je veux que Peau d'Ane (puisque Peau d'Ane, il y a) lui fasse promptement un gâteau.

On courut à la métairie, et l'on fit venir Peau d'Ane, pour lui ordonner de faire de son mieux un gâteau pour le prince. Quelques auteurs ont assuré que Peau d'Ane, au moment que ce prince avait mis l'úil à la serrure, les siens l'avaient aperçu ; et puis que, regardant par sa petite fenêtre, elle avait vu ce prince si jeune, si beau et si bien fait, que l'idée lui en était restée, et que souvent ce souvenir lui avait coûté quelques soupirs.


Quoi qu'il en soit, Peau d'Ane l'ayant vu, ou en ayant beaucoup entendu parler avec éloge, ravie de pouvoir trouver un moyen d'être connue, s'enferma dans sa chambre, jeta sa vilaine peau, se décrassa le visage et les mains, se coiffa de ses blonds cheveux, mit un beau corset d'argent brillant, un jupon pareil, et se mit à faire le gâteau tant désiré : elle prit de la plus pure farine, des oeufs et du beurre bien frais.


En travaillant, soit de dessein on. autrement, une bague qu'elle avait au doigt tomba dans la pâte, s'y mêla ; et dès que le gâteau fut cuit, s'affublant de son horrible peau, elle donna le gâteau à l'officier, à qui elle demanda des nouvelles du prince ; mais cet homme, ne daignant pas lui répondre, courut chez le prince lui apporter ce gâteau.


Le prince le prit avidement des mains de cet homme, et le mangea avec une telle vivacité, que les médecins, qui étaient présents, ne manquèrent pas de dire que cette fureur n'était pas un bon signe : effectivement, le prince pensa s'étrangler par la bague qu'il trouva dans un morceau du gâteau ; mais il la tira adroitement de sa bouche et son ardeur à dévorer ce gâteau se ralentit, en examinant cette fine émeraude, montée sur un jonc d'or dont le cercle était si étroit, qu'il jugea ne pouvoir servir qu'au plus joli doigt du monde.

Il baisa mille fois cette bague, la mit sous son chevet et l'en tirait à tout moment quand il croyait n'être vu de personne.

Le tourment qu'il se donna pour imaginer comment il pourrait voir celle à qui cette bague pouvait aller et n'osant croire, s'il demandait Peau d'Ane, qui avait fait ce gâteau qu'il avait demandé, qu'on lui accordât de la faire venir, n'osant non plus croire ce qu'il avait vu par le trou de la serrure, de crainte qu'on se moquât de lui et qu'on le prît pour un visionnaire, toutes ces idées le tourmentant à la fois, la fièvre le reprit fortement et les médecins, ne sachant plus que faire, déclarèrent à la reine que le prince était malade d'amour. La reine accourut chez son fils, avec le roi, qui se désolait " Mon fils, mon cher fils", s'écria le monarque affligé, nomme-nous celle que tu veux ; nous jurons que nous te la donnerons, fût elle la plus vile des esclaves.


La reine, en l'embrassant, lui confirma le serment du roi. Le prince, attendri par les larmes et les caresses des auteurs de ses jours, leur dit :

- Mon père et ma mère, je n'ai point dessein de faire une alliance qui vous déplaise et pour preuve de cette vérité, dit-il en tirant l'émeraude de dessous son chevet, c'est que j'épouserai la personne à qui cette bague ira, telle qu'elle soit ; et il n'y a pas apparence que celle qui aura ce joli doigt soit une rustaude ou une paysanne.


Le roi et la reine prirent la bague, l'examinèrent curieusement et jugèrent, ainsi que le prince, que cette bague ne pouvait aller qu'à quelque fille de bonne maison.

Alors, le roi, ayant embrassé son fils en le conjurant de guérir, sortit, fit sonner les tambours, les fifres et les trompettes par toute la ville et crier par ses hérauts que l'on n'avait qu'à venir au palais essayer une bague et que celle à qui elle irait juste, épouserait l'héritier du trône.


Les princesses d'abord arrivèrent, puis les duchesses, les marquises et les baronnes ; mais elles eurent beau toutes s'amenuiser les doigts, aucune ne put mettre la bague.

Il en fallut venir aux grisettes, qui toutes jolies qu'elles étaient, avaient toutes les doigts trop gros. Le prince, qui se portait mieux, faisait lui-même l'essai.

Enfin, on en vint aux filles de chambre ; elles ne réussirent pas mieux.


Il n'y avait plus personne qui n'eût essayé cette bague sans succès, lorsque le prince demanda les cuisinières, les marmitonnes, les gardeuses de moutons : on amena tout cela ; mais leurs gros doigts rouges et courts ne purent seulement aller par delà de l'ongle.

- A-t-on fait venir cette Peau d'Ane, qui m'a fait un gâteau ces jours derniers ? dit le prince.


Chacun se prit à rire, et lui dit que non, tant elle était sale et crasseuse.

- Qu'on l'aille chercher sur l'heure, dit le roi ; il ne sera pas dit que j'ai excepté quelqu'un.


On courut, en riant et se moquant, chercher la dindonnière.

L'Infante, qui avait entendu les tambours et les cris des hérauts d'armes, s'était bien doutée que sa bague faisait ce tintamarre : elle aimait le prince et, comme le véritable amour est craintif et n'a point de vanité, elle était dans la crainte continuelle que quelque danse n'eût le doigt aussi menu que le sien.


Elle eut donc une grande joie quand on vint la chercher et qu'on heurta à sa porte.

Depuis qu'elle avait su qu'on cherchait un doigt propre à mettre sa bague, je ne sais quel espoir l'avait portée à se coiffer plus soigneusement, et à mettre son beau corsage d'argent, avec le jupon plein de falbalas de dentelle d'argent, semés d'émeraudes.

Sitôt qu'elle entendît qu'on heurtait à la porte et qu'on l'appelait pour aller chez le prince, elle remit promptement sa peau d'Ane, ouvrit sa porte ; et ces gens, en se moquant d'elle, lui dirent que le roi la demandait pour lui faire épouser son fils, puis avec de longs éclats de rire, ils la menèrent chez le prince, qui, lui-même, étonné de l'accoutrement de cette fille, n'osa croire que ce fût elle qu'il avait vue si pompeuse et si belle.


Triste et confondu de s'être si lourdement trompé : - Est-ce vous, lui dit-il, qui logez au fond de cette allée obscure, dans la troisième basse-cour de la métairie ?

- Oui, seigneur, répondit elle. - Montrez moi votre main, dit-il en tremblant et poussant un profond soupir... Dame, qui fut bien surpris ?


Ce furent le roi et la reine, ainsi que tous les chambellans et les grands de la cour, lorsque de dessous cette peau noire et crasseuse sortit une petite main délicate, blanche et couleur de rose, où la bague s'ajusta sans peine au plus joli petit doigt du monde et par un petit mouvement que l'Infante se donna, la peau tomba, et elle parut d'une beauté si ravissante, que le prince, tout faible qu'il était, se mit à ses genoux et les serra avec une ardeur qui la fit rougir ; mais, on ne s'en aperçut presque pas, parce que le roi et la reine vinrent l'embrasser de toute leur force et lui demander si elle voulait bien épouser leur fils.


La princesse, confuse de tant de caresses et de l'amour que lui marquait ce beau jeune prince, allait cependant les en remercier, lorsque le plafond s'ouvrit et que la Fée des Lilas, descendant dans un char fait de branches et de fleurs de son nom, conta, avec une grâce infinie, l'histoire de l'Infante.


Le roi et la reine, charmés de voir que Peau d'Ane était une grande princesse, redoublèrent leurs caresses, mais le prince fut encore plus sensible à la vertu de la princesse et son amour s'accrût par cette connaissance.

L'impatience du prince, pour épouser la princesse, fut telle, qu'à peine donnat-il le temps de faire les préparatifs convenables pour cet auguste mariage.


Le roi et la reine, qui étaient affolés de leur belle-fille, lui faisaient mille caresses et la tenaient incessamment dans leurs bras ; elle avait déclaré qu'elle ne pouvait épouser le prince sans le consentement du roi son père : aussi fusil le premier à qui on envoya une invitation, sans lui dire quelle était l'épousée ; la Fée des Lilas, qui présidait à tout, comme de raison, l'avait exigé, à cause des conséquences.


Il vint des rois de tous les pays : les uns en chaise à porteurs, d'autres en cabriolet, de plus éloignés, montés sur des éléphants, sur des tigres, sur des aigles, mais le plus magnifique et le plus puissant fut le père de l'Infante, qui heureusement avait oublié son amour impossible et avait épousé une reine veuve, fort belle, dont il n'avait point eu d'enfant. L'Infante courut au-devant de lui ; il la reconnut aussitôt, et l'embrassa avec une grande tendresse, avant qu'elle eût le temps de se jeter à ses genoux. Le roi et la reine lui présentèrent leur fils, qu'il combla d'amitiés.


Les noces se firent avec toute la pompe imaginable. Les jeunes époux, peu sensibles à ces magnificences, ne virent et ne regardèrent qu'eux. Le roi, père du prince, fit couronner son fils ce même jour, et, lui baisant la main, le plaça sur son trône. Malgré la résistance de ce fils si bien né, il lui fallut obéir.

Les fêtes de cet illustre mariage durèrent près de trois mois ; mais l'amour des deux époux durerait encore, tant ils s'aimaient, s'ils n'étaient pas morts cent ans après.





En fait, son utilisation remonte certainement au XIIIe siècle.

La fève existe sous de nombreuses formes et dans différentes matières, il y en a pour tous les goûts.

Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on peut en trouver en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine.

La fève est devenue un véritable objet de collection .

Ainsi le Musée de Blain en conserve plus de 10 000.
Les collectionneurs sont appelés les fabophiles .
Regalez vous bien !!

mercredi 2 janvier 2008

Cinéma-Je suis une Légende-

Nous sommes allés voir, le film évènement de cette fin d'année "Je suis une légende" de Francis Lawrence avec Will Smith



Synopsis :

Date de sortie : 19 Décembre 2007
Réalisé par Francis Lawrence
Avec Will Smith, Alice Braga, Charlie Tahan Film américain.
Genre : Science fiction
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2007


Robert Neville était un savant de haut niveau et de réputation mondiale, mais il en aurait fallu plus pour stopper les ravages de cet incurable et terrifiant virus d'origine humaine. Mystérieusement immunisé contre le mal, Neville est aujourd'hui le dernier homme à hanter les ruines de New York.

Peut-être le dernier homme sur Terre... Depuis trois ans, il diffuse chaque jour des messages radio dans le fol espoir de trouver d'autres survivants. Nul n'a encore répondu.
Mais Neville n'est pas seul.

Des mutants, victimes de cette peste moderne - on les appelle les "Infectés" - rôdent dans les ténèbres... observent ses moindres gestes, guettent sa première erreur.
Devenu l'ultime espoir de l'humanité, Neville se consacre tout entier à sa mission : venir à bout du virus, en annuler les terribles effets en se servant de son propre sang.
Ses innombrables ennemis lui en laisseront-ils le temps ? Le compte à rebours touche à sa fin...
site officiel :

http://wwws.warnerbros.fr/iamlegend/


la bande annonce :


Mon avis :Excellent Film****

La vision post-apocalyptique de New York est tout bonnement impeccable. On se laisse rapidement happé par l’atmosphère du film.

Will Smith est très crédible en professeur rescapé, et les scènes avec les mutants sont angoissantes et très bien réalisées. Par des flash backs, le film crée quelques surprises, et ce n’est qu’à la fin que l’on comprend le sens du titre. Très bien joué. Courez vite le voir...