dimanche 23 décembre 2007

Noel -pour les petits et grands enfants-

A quelques jours de Noel ,des petits contes à raconter aux enfants et aux grands !


le petit sapin





C’est l’histoire d’un petit sapin qui rêvait de grandir pour pouvoir allez chez les Hommes où il pourrait servir de sapin de Noël. Les autres arbres, plus vieux, et avec une plus grande expérience, lui expliquèrent que ce n’était pas si bien que ça. Mais le petit sapin, qui ne voulait pas croire les anciens, n’eut pas longtemps à attendre. En effet, pour son plus grand plaisir, des enfants vinrent avec leurs parents choisir un sapin pour embellir le salon. Les enfants eurent le coup de foudre pour le petit sapin.
Il fut coupé, puis emmené dans la salle de séjour des parents et des enfants où il fut décoré. Après cette séance de décoration du petit sapin, il brillait de mille feux. Noël se rapprochait, tout le monde admirait le sapin..
Le jeune sapin pensait : “Tous ses grands sapins avaient tord” et il releva ses branches pour qu’il soit admiré encore plus. Jusqu’en janvier, il trôna dans le salon ; mais il commença à perdre ses aiguilles.

Plus personne ne le regardait, ne le touchait où même ne ramassait ses petites aiguilles. Puis, toute la famille décida de mettre le sapin à la cave. Le sapin commença à devenir triste et à regretter d’avoir été choisi. Après quelques jours d’attente qui lui parurent une éternité, le sapin fût replanté.
Quelle joie pour lui de retrouver sa bonne vieille terre fraîche qui lui avait tant manqué pendant ces longs jours où il était resté enfermé à la cave !!

Mais tout à coup, il comprit que sa famille l’avait laissé bien au frais à la cave, pour mieux le conserver...
Comme ça, chaque année, on le déterrerait pour le remettre dans le salon. Il vécut heureux parmi sa famille d’Hommes. Et oui, finalement, les grands arbres avaient tort, certains Hommes sont bons !




La petite fille aux allumettes,

un des plus connue de Hans Christian Andersen !


C'était le soir du 24 Décembre. De gros flocons de neige venaient tapisser les trottoirs. Une petite fille marchait dans le froid, la tête et les pieds nus. Sa mère lui avait bien donné des pantoufles mais elles étaient trop grandes pour elle. Elle les avait perdues en traversant la rue et un garçon était parti avec en courant...

Ses pieds gelés lui faisaient mal et ses mains étaient rouges et toutes engourdies. Mais la pauvre fillette n'osait pas rentrer chez elle. Elle n'avait pas vendu une seule boite d'allumettes et son père la bâterait sûrement. Le vent glacial lui pinçait les joues et s'engouffrait dans son cou.
Épuisée et transit par le froid, elle alla se blottir contre un mur au coin d'une rue.
Elle avait si froid, la pauvre, si elle osait craquer une allumette, elle pourrait se réchauffer les doigts !"Juste une", pensa-t-elle, "papa ne s'en rendrait pas compte".

Alors elle en prit une dans un paquet et l'alluma. La petite entoura la flamme de sa main et il lui sembla qu'elle se trouvait devant un gros poêle en fer où crépitait un bon feu.
Elle voulut étendre ses jambes pour les réchauffer mais tout à coup le poêle disparut. L'allumette s'était éteinte.

Alors la fillette en craqua une autre. Cette fois-ci, elle éclaira le mur et put voir à travers !
Il y avait une grande table avec une jolie nappe et des bougies ; de la vaisselle en porcelaine et au milieu, une belle oie rôtie fourrée de marrons et de pommes.
Comme elle sentait bon !
La petite fille tendit le bras pour y goûter mais ne toucha que le mur gris et froid. Le festin avait disparu. Il ne restait qu'un bout d'allumettes noir et brûlé entre ses doigts.
Elle alluma encore une allumettes et là, elle vit un immense sapin de noël. Le plus beau qu'elle avait jamais vu. Il scintillait et ses branches étaient garnies de mille petites lumières.
Mais l'allumette s'éteignit. Le sapin disparut et ses lumières se changèrent en étoiles.
En levant les yeux au ciel, la petite vit une étoile filante et pensa à sa grand-mère qui était morte et qui lui avait dit : "Quant une étoile s'éteint, c'est une âme qui monte au ciel".


Elle frotta une autre allumette et sa grand-mère apparut.
"Oh grand-mère !" s'écria la fillette, "emmène-moi, je sais que tu partiras quand l'allumette s'éteindra, comme le poêle, l'oie rôtie et le sapin !".
Alors elle frotta une autre allumette, puis une autre et encore une autre pour retenir sa grand-mère.
Elle en frotta toute une poignée et sa grand mère parut encore plus belle et plus grande.


Alors elle prit la fillette dans ses bras et toutes deux s'envolèrent vers les étoiles où il ne ferait plus jamais froid.
Le lendemain matin, on retrouva la fillette morte de froid, son petit corps à demi enseveli sous la neige.
Elle avait le sourire aux lèvres et personnes ne sut ce qu'elle avait vu cette nuit-là, ni comment avec sa grand-mère elle avait rejoint les étoiles.



Il etait une fois, le Père Noel !


Le grand bonhomme était assis devant la cheminée, sur un vieux fauteuilà la paille fatiguée.
Il songeait, le regard absent. Ses yeux reflétaient laflamme vive du foyer à laquelle il ne prêtait guère attention.
Il pensait que, même dans son plus lointain souvenir, il n'avait jamais étéautre que le Père Noël, jamais il n'avait été un enfant.
Depuis de nombreuses années, il portait cette même barbe blanche, cessempiternels vêtements de laine rouge et exerçait la fonction immuable(mais combien aimée !) de grand-père des enfants de la Terre.Il se voyait distribuant des cadeaux, encore et encore !
Chaque année, Noël approchant, il dépouillait le courrier de ces chers petitset se mettait à l'ouvrage, sans se poser de questions.
C'était dans l'ordredes choses et c'était bien.
Mais, cette fois, il n'était plus certain de vouloir continuer ainsi.
Tous les ans, son travail terminé, il connaissait une grande vague de tris-tesse. Les enfants, tout à la joie de leurs nouveaux jeux, l'oubliaient et c'estdans ces moments-là que le Père Noël ressentait la solitude. Un vide im-mense le submergeait.
Heureusement cela ne durait que peu de temps car il fallait retourner à latâche : le travail ne manquait pas.
Mais ces mois d'inactivité, janvier etfévrier, étaient des temps de tristesse.

Qui se souciait de lui, alors ? Qui connaissait son vrai nom ? Certainementpas les rennes puisqu'ils l'appelaient " maître " !
Il aurait aimé lui aussi connaître un peu de cette magie qui entourait lesfêtes. Décorer sa maison, préparer la cuisine pour une ribambelle d'enfants,ses enfants. Il les verrait alors grandir, au fil du temps, sous ses yeux émer-veillés.

Il aurait aimé partager et goûter aux plaisirs simples et magnifiquesd'une vie de famille.Le Père Noël avait toujours pensé aux autres et jamais à lui, voilà la vérité !Et comme il était préoccupé par ces sombres pensées, il ne remarqua pasle mouvement inhabituel des flammes dans la cheminée...
Elles montèrentplus haut dans l'âtre, changèrent de couleur pour devenir d'un blanc incan-descent et enfin elles s'échappèrent...

Elles dessinèrent ensuite de longues silhouettes sur le mur, juste à côtédu vieux bonhomme. Quand elles se décidèrent à parler, l'homme eut unsursaut de stupeur.
N'ayez pas peur Père Noël, nous sommes là pour vous aider. Pour tout le..bonheur que vous avez donné aux enfants, depuis si longtemps, il est juste..que vous soyez récompensé.
Trois femmes blanches avaient pris apparence humaine et se tenaientdevant lui, le visage clair et noble.-

Allez au bûcher et choisissez un bois précieux. Vous y taillerez la forme..d'un enfant avec tout votre cœur et votre âme et vos vœux si chers pren-..dront vie.
Juste le temps de quelques mois d'hiver, lorsque la neige recou-..vre ce pays. Ce sera notre cadeau.
Les femmes magiciennes disparurent, laissant le vieil homme stupéfait.

C'est à peine s'il avait eu le temps de les remercier de leur visite !Il était certain qu'elles tiendraient leur promesse. Il choisit aussitôt le mor-ceau de bois qui lui semblait le plus beau, une souche qu'il n'avait pasencore remarquée.
Après l'avoir débarrassée de son écorce, elle parut plus admirable encore :de fines nervures la parcouraient et le Père Noël eut la sensation, en laissant glisser sa main dessus, que le cœur du bois palpitait.
Il sculpta ensuite, le plus délicatement possible, à l'aide de son couteau, une forme qui se précisa peu à peu : c'était celle d'un enfant, au visage doux etangélique.

Les bras étaient levés, dans un geste d'une infinie tendresse. Le vieil homme sut alors que son ouvrage était terminé.
Il ne restait plus qu'àattendre l'hiver et que l'enfant prenne vie.Puis, l'esprit empli d'allégresse, il commença les préparatifs de Noël.
Il s'occupa de ses tâches habituelles : les cadeaux et les encouragements àdonner aux rennes qui devaient effectuer un trajet particulièrement difficile,en cette nuit magique.

Mais il ne s'arrêta pas là.
Lui aussi allait connaître la joie d'une famille ! Il lui fallait donc faire d'autres préparatifs et, pour la première fois de sa vie, ilignorait par quoi commencer, tant son émotion était grande.

Il sut cependant bien vite ce qu'il devait faire.

Il entreprit d'aider son chalet à retrouver un petit air de jeunesse et l'habillade couleurs chaleureuses qui rappelaient celles des grandes flammes vives.
Sa maison de rondins sentait à présent un parfum de fleurs fraîchementcueillies et l'air pur des hautes montagnes.
Pour terminer, il installa un petit lit douillet pour accueillir l'Enfant.
Après une attente qui lui sembla fort longue, l'hiver fut de retour.
Un matin,quand il ouvrit ses volets, il vit la blanche neige voltiger et recouvrir lentement la nature. Il comprit que le moment était arrivé.

Le Père Noël fit sa distribution de cadeaux, comme d'habitude, mais cette fois, ce fut avec une grande hâte. Cependant, comme il n'oublia personne,aucun des enfants de cette terre n'eut à s'en plaindre. Ils ne s'en aperçurentmême pas.

Cette nuit-là fut une nuit particulière pour le vieil homme rouge. Quand il rentra, au petit matin, il se dirigea aussitôt vers le berceau et ce qu'il vit le bouleversa.
Un bébé, le pouce à la bouche, dormait paisiblement.

Les couvertures se soulevaient légèrement, en suivant lerythme de sa respiration.

Le Père Noël avait enfin une famille.



Joyeuses Fetes à tous ! aux petits comme aux grands !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis l'auteur de cette histoire...
J'aurais aimé retrouver mon nom et celui du site dans lequel il est publié (Lire 1 RéCréer).